The Prophecy came to Mr. Jerry Chrouch of Alabama

Also know as "The Friend of Saint Joan"

(you will find the English translation after this French one)

 

 

Le cœur fidèle de Jeanne d’Arc

 

Jeanne eut le cœur broyé de douleur en reniant ses voix. En elle prit place, dès lors, le Cœur du Christ, plein d’amour pour notre Père du Ciel et irrigué par le Sang le plus pur. En s’humiliant devant l’humanité entière, Jeanne devint vraiment la servante de Dieu et de l’humanité.

Lorsqu’on l’amena au lieu de son supplice, elle était contente et n’aurait échangé sa place pour rien au monde, car elle savait que tel était depuis toujours sa destinée. Les hommes seraient à présent obligés de reconnaître qu’elle avait dit vrai, et ceux qui entendraient ses mots l’appelleraient sainte ; ils regarderaient dans la noirceur de leur coeur empli de crainte, de haine et de cruauté.

Jeanne ne parla que de pardon et de compassion à ceux qui se montraient si impitoyables avec elle, et ses mots eurent raison d’eux, car c’étaient les mots mêmes du Christ. Quelque cruauté qu’on lui témoignât en ce jour, elle ne pouvait ressentir ni peur, ni colère. Elle ne pouvait éprouver que de la compassion et une grande tristesse pour ses bourreaux, car elle craignait que la dureté de leur cœur ne leur fermât à tout jamais le Royaume des Cieux.

Ce jour de ténèbres allait être illuminé par l’immense clarté qu’enfermait le cœur de Jeanne et qui devait éclairer à jamais son cheminement sur cette terre, tel que l’histoire l’a consigné. Avant qu’on la liât au poteau, elle parla à la foule. Ses paroles proclamaient la vérité de Dieu, et il n’était pas une personne présente qui puisse mettre en doute son innocence. Mais leurs cœurs étant obscurcis, ceux qui regardaient ne pouvaient que verser des larmes stériles, et la faiblesse de leur foi les empêchait de rendre sa liberté terrestre à la condamnée.

Lorsque le feu fut mis au bûcher, Frère Martin brandit devant Jeanne un crucifix apporté de l’église voisine. Par cet acte de miséricorde, il se mettait en danger, car les flammes dévoraient rapidement la pile de bûches. Alors, Jeanne révéla de nouveau sa vraie nature en montrant qu’elle se préoccupait de la sécurité du prêtre bien davantage que de son propre confort spirituel.

La Croix du Christ allait dominer cette journée et faire triompher à la fin la vérité de Son Salut. Un soldat ennemi avait donné à Jeanne une croix confectionnée avec deux morceaux de bois ; elle l’embrassa et la serra contre son cœur. Frère Martin se tenait devant le bûcher avec son crucifix tendu devant le visage de la suppliciée, mais le saint crucifix projetait son ombre sur toute la place du marché. La Vérité pleine et entière se révélait à présent à la vue et à l’ouïe de chacun : la vision des personnes présentes était dominée par ce crucifix, et la voix de Jeanne emplissait leurs oreilles tandis qu’elle criait « Jésus, Jésus, Jésus, Jésus, Jésus ! »…

Les témoins de cette sombre journée allaient être contraints, par la puissance du Christ, à reconnaître le mal qui les menait. Ils savaient que la VÉRITÉ leur avait été intégralement révélée et que cette Vérité était plus forte qu’eux, plus forte que le monde, plus forte que les ténèbres qui enserraient tant leurs âmes.

Jésus priva les Anglais et les Bourguignons de la joie qu’ils entendaient tirer de la mort de Jeanne, leur ennemi le plus haï. Il le fit en leur ôtant le plaisir d’assister à la mort lente et abominable de la suppliciée. Pour cela, il emporta l’âme de Jeanne dans Son Royaume avant que les flammes n’aient atteint son corps sacré. Au lieu d’être consumée par les flammes, elle le fut par le Christ.

Dans les larmes de ceux qui pleuraient pour Jeanne ce jour-là, il y avait de l’espoir, mais dans le cœur de ceux qui la haïssaient toujours, il n’y avait que vide et dureté.

Une fois l’enveloppe terrestre de Jeanne réduite en cendres, le bourreau reçut l’ordre de détruire tout ce qui pouvait en rester. À son complet ébahissement, il trouva le cœur encore plein de sang liquide et les intestins intacts.

Pendant plus d’une heure, il s’évertua, mais en vain, à détruire le cœur de Jeanne de toutes les manières que lui suggérait son expérience. Il dut finalement y renoncer, car c’était devenu le cœur du Christ, que le sang du Christ irriguait. L’esprit de Jeanne, qui lui parlait intérieurement, renouvela son âme, l’emplissant d’un repentir sincère.

Quelques instants seulement après sa mort, Jeanne était déjà présente en esprit dans le monde pour y aider à rasséréner l’âme pitoyable de l’humanité.

Il fut ordonné au bourreau de jeter le cœur de la suppliciée dans la Seine. L’évêque félon pensait que cela mettrait fin au souvenir de sa victime, mais le sang qui subsistait dans ce cœur intact n’était autre que la Grâce même du Christ, de sorte qu’emportés par le fleuve jusqu’à l’océan, les restes de Jeanne et, avec eux, la Grâce du Christ sortirent des frontières de la France.

Mais la France a maintenant rejeté la servante de Dieu aussi puissamment que le « Prince des Ténèbres » avait rejeté Dieu. De même que les flammes du bûcher ont consumé Jeanne, celles des ténèbres consument aujourd’hui la France. Or, ces ténèbres qui dévorent l’âme française ne pourront être dissipées que par la Grâce de Dieu, cette même Grâce qui était enfermée dans le cœur de Jeanne.

Peuple de France, les ténèbres vont continuer à rétrécir ta foi, raréfiant du même coup les miracles que le Christ a le pouvoir d’opérer sur ta terre.

Français, tant que le Prince des Ténèbres occupera votre patrie et que votre gouvernement adhérera au mal, la folie étouffera vos âmes, et vos cœurs seront endurcis contre Dieu. Les flammes qui consumeront la France en dépasseront les frontières. À partir de ses rivages progressera une obscurité totale et envahissante qui est celle de Satan.

La France ne trouvera son Salut qu’en retournant à la vérité de Jeanne, à la VÉRITÉ DE DIEU.

Nous devons à présent nous tenir aux côtés de Jeanne parmi les flammes ; à mesure qu’elles montent, il nous faut regarder la Croix bien en face et nous réfugier dans le nom de Jésus. Alors, nos âmes seront fortifiées, et nos cœurs battront aussi fort que celui de Jeanne, qui sera toujours le véritable Cœur du Christ.

 


 

Joan's True Heart

The pain that Joan felt when she denied her voices destroyed her heart. Reborn into Joan was the Heart of Christ filled with love for Our Heavenly Father. Within her heart now flowed the pure Blood of Christ. Joan humbled herself before all of mankind and she truly became a servant to both God and Man.

When Joan was brought to her place of death, she was content and would not have it any other way, because she knew it was always meant to be. Now mankind would be forced to witness Joan's truth and those who heard her words would call her a Saint. Men would now look within their own dark heart, filled with fear, hatred and cruelty.

Joan spoke only of forgiveness and compassion for those who brought her such cruelty and pain. Her words defeated her enemies because they were the words of Christ. No matter the cruelty directed at her that day, she could not feel anger and she could not feel fear. She could only feel compassion and great sadness towards her executioners, for she feared their cruel hearts would now be lost to the Kingdom of Heaven.

That day of darkness would witness the great light that shined so brightly within the heart of Joan. It would forever light the path of her recorded history. Before Joan was tied to the stake, she spoke to the crowd. Her words proclaimed God's truth and not one single person could deny her innocence. But the darkened hearts of those who watched could only bring empty tears to their eyes. Their chance to grant worldly freedom to Joan was cast aside because of their weak faith.

When the fire was set, Father Martin held a crucifix that came from a nearby church for Joan to gaze upon. By doing this act of mercy he was endangering himself, for the flames were quickly overtaking the wooden pile. Joan's truth was once again revealed by her concern for the well-being of this priest. Her concern for Father Martin was far greater than her concern for her own spiritual comfort.

The cross of Christ would dominate that day and would, in the end, bring the truth of His salvation. An enemy soldier gave her a wooden cross, he had made out of scrap twigs, which she kissed and placed it close to her heart. Now standing before Joan's pyre Father Martin held the processional crucifix had had taken from the nearby church up before Joan's face. Yet its shadow could be seen over the market-square. Total truth was now revealed in both sight and sound. The holy crucifix dominated the sight of the people present and the sound of Joan's voice filled their ears, as she yelled "Jesus, Jesus, Jesus, Jesus, Jesus, Jesus".

Those who witness that dark day would be forced, by the power of Christ, to acknowledge their evil. The people knew that total truth had been revealed to them and this TRUTH was stronger than they were, stronger than the world and stronger than the darkness that clung so tightly to their souls.

Jesus took from the English and Burgundians the joy they had hoped to experience at the death of their most hated enemy, Joan. Jesus did this by denying them the pleasure of watching Joan's horror, as she died a slow, agonizing death. Jesus defeated their plans by taking Joan's soul into His Kingdom before the painful flames touched her sacred body. Joan was not consumed by the flames, but instead was consumed by Christ.

Within the tears of those who cried for Joan that day could be found hope and for those who still hated her, only hardened empty hearts would beat.

Now when Joan's physical body was turned to ashes, the executioner was ordered to destroy every part that might remain. To his amazement he found Joan's heart still filled with liquid blood and her intestines were untouched.

For over an hour, the executioner tried in every way that his expertise and experience knew to destroy Joan's heart, but he could not do it. He could not destroy it, for it was the heart of Christ and the blood of Christ flowed within it. Interiorly Joan's spirit spoke to the executioner and forced within his soul a new heart filled with true repentance.

Only moments after her death, Joan's spirit was already present in the world, a spirit that came to help heal the pitiable soul of mankind.

The executioner was ordered to throw Joan's heart into the Seine River. The evil Bishop thought that it would be the end of Joan's memory but instead the blood that was within Joan's unburned heart was really the Mercy of Christ. As the river's current flowed to the sea, it took with it Joan's remains and with it Christ's Mercy flowed from the boundaries of France.

France has rejected God's servant as powerfully as the 'Prince of Darkness' had rejected God. As the flames consumed Joan so too will the flames of darkness devour France. The Darkness that consumes France's soul can only be removed through the Mercy of God, the same mercy that was in Joan's heart.

To the French people, darkness will continue to reduce your faith and because of this, the power of Christ to work miracles in your land will also be reduced.

As long as the Prince of Darkness occupies the land of France, your Government will embrace evil, foolishness will dissipate your souls and your hearts will be hardened against God. The flames that will consume France will spread across her boundaries. From near her shores will come an invasion of total darkness, this strong darkness is of Satan.

Salvation for France can only come through your willingness to embrace Joan's truth, the TRUTH OF GOD.

We must now embrace Saint Joan and be willing to stand beside her in the flames. We must be willing to look clearly upon the cross and embrace the name of Jesus as the flames rise. To do so, brings great strength to the soul, and our hearts will beat as strongly as Joan's, for her Heart will always be the True Heart of Christ.